Résumé:
J’aborde ici un sujet que certains pseudo-sceptiques abordent régulièrement afin d’imposer une vision idéologique de l’étude du phénomène OVNI (ufologie). Ainsi ces derniers et notamment le célèbre ufologue P. Seray « affirme » que l’ufologie est une « pseudo-science » et cela « jusqu’à preuve du contraire » (sic). Quelques années d’étude et d’intérêt pour l’ovniologie me permettent de tenter de contre argumenter cette assertion. On verra que d’une part Seray affirme cela sans le prouver, il démontre ainsi une démarche pseudo-sceptique [1], mais d’autre part a contrario il prête une démarche scientifique à « sa » façon d’étudier le phénomène (plus précisément les notifications). La notion de scientificité ou non est finalement compliqué, ainsi la façon dont l’aborde Seray semble intellectuellement malhonnête !
Analyse et critiques :
Patrice Seray poste sur son groupe facebook un message de « rappel » que je vais étudier point par point
1er point:
L’Ufologie est-elle une science ? Il me parait évident que non. Les hypothèses extraordinaires non falsifiables, non reproductibles prônées par des ufologues n’ont jamais rien apporté à la science hormis, et je reconnais que ce n’est pas rien, aux sciences sociales et à la science fiction (et inversement). En outre, les ufologues exoticiens usent et abusent du vocabulaire utilisé en science pour donner un semblant de crédibilité à leur activité. En conséquence et jusqu’à preuve du contraire, l’ufologie n’est pas une science mais une pseudo-science.
FB ufo-scepticisme
L’auteur mélange tout, sciences, hypothèses, falsifiabilité, non reproductibilité. Néanmoins ses affirmations se veulent péremptoires. Mosieur Seray affirme et inverse ensuite la charge de la preuve. Est-ce un manque de culture « scientifique » qui le pousse à écrire ce type d’ânerie ? Il suffit pourtant de se référer à la thèse de Mr Abrassart dans laquelle la pseudo-scientificité de l’ufologie est abordée [2]. Après qu’Abrassart décrive la dichotomie « soucoupisme » et « ontologie du ph. OVNI » (ce qui est intéressant à relever, par ailleurs), ce dernier répond à la question, « Les OVNIS sont-ils un objet légitime de recherche ? » en ces termes:
« Il ne devrait pas y avoir de sujets tabous dans le monde académique. Toute question empirique peut être légitimement étudiée par la science. Oui, les OVNI sont un objet de recherche ! » [3]
Seray en plus de tout mélanger assène la sempiternelle non falsifiabilité. A ce titre Abrassart aborde cette problématique dans sa conclusion sur l’ufologie:
« Le critère de la réfutabilité proposé par Popper se révèle malheureusement ne pas refléter la réalité de la pratique scientifique : il arrive en effet régulièrement que des scientifiques conservent un modèle via des hypothèses ad hoc malgré des réfutations apparentes de celui-ci. L’étude de l’histoire des sciences montre que parfois ce choix s’est révélé extrêmement stratégique, y compris dans le domaine de la physique qui est généralement considéré comme le prototype ultime de ce qu’est une véritable science ([4] Chalmers, 1990). » [5]
Puis Abrassart conclut sa thèse sur la scientificité du phénomène OVNI par:
» […] Cela expliquerait l’intuition des scientifiques de pouvoir identifier une pseudoscience lorsqu’ils en voient une, sans pour autant pouvoir définir des critères systématiques de démarcation. Cela signifie aussi qu’il y a une part de subjectivité dans le jugement « c’est une pseudoscience ». En définitive, l’ufologie nous semble être dans la zone frontière à la limite entre la science et la pseudoscience. Une chose est cependant certaine : ce n’est clairement pas de la bonne science.«
L’auteur produit in fine une analyse selon moi objective/pondérée de la situation de l’ufologie et j’avoue être en accord avec le fait que l’ufologie ne soit pas « encore » une bonne science, mais pourquoi ne l’est elle pas ? De nouveau Abrassart réponds à cette question:
« L’attitude générale consiste à décourager l’étude de ces sujets bien plus qu’à encourager celle-ci. Tant que ce mécanisme sociologique prévaudra, ni les défenseurs des hypothèses exotiques et ni les sceptiques ne pourront intégrer le monde universitaire et le débat continuera à se faire en dehors de la communauté académique, pour le meilleur et surtout pour le pire. »
A noter qu’ Abrassart met les sceptiques dans le même panier que les exoticiens. Ce manque de considération des journaux scientifiques n’a pas empêché certains scientifiques pugnaces en faveur de l’étude du phénomène de publier des articles ayant attrait au phénomène que je poste sur le blog, notamment ceux de B.Maccabee à lire ici ou encore de scientifiques de la scientific coalition for UAP studies, ici.
Cette falsifiabilité à laquelle s’accroche les pseudo-sceptiques comme Seray est certes un des piliers de la méthode scientifique, néanmoins elle ne s’applique pas forcément à l’ensemble des objets d’étude, tout comme leur reproductibilité notamment pour ceux qui semblent échapper à la communauté scientifique que ce soit par un manque de partage d’éventuels éléments factuels détenus par les armées ou encore par manque d’intérêt ou les deux. La science pour avancer ne se base pas uniquement sur les critères de Popper ou la reproductibilité en laboratoire, notamment pour les sciences dites dures. [6] [7] [8] [9]
Mais d’ailleurs ce problème de reproductibilité n’est-il pas également un problème méthodologique au sein même des sciences sociales ?
La crise de reproductibilité touche notablement la psychologie et la psychologie sociale entre autres [10]. Cela est-il suffisant pour disqualifier les assertions empruntées à cette dernière sur les témoignages, les perceptions ? Bien sûr que non ( il n’y a qu’à prendre connaissance des études et des préconisations en vue de leur recueil sur le site du GEIPAN), néanmoins en premier lieu la question « existe-t-il des études scientifiques avec publications scientifiques aux méthodes éprouvées et reproductibles sur le témoignage/perception humain ? » est pertinente ! mais j’avoue ne pas avoir creusé cela (pour l’instant).
en second lieu si je me contente d’utiliser le même type de rhétorique que Seray, alors je peux affirmer péremptoirement que l’étude des témoignages et les assertions généralisatrices sur les biais de perception par les sceptiques est une pseudo-science, car apparemment non reproductible.
2ème point:
“Le courant ufo-sceptique, n’est pas l’ennemi de l’Ufologie ni des ufologues mais donne un contre ton à ces hypothèses qui ne sont en fait que des convictions souvent clamées comme preuves. Les témoignages sont la seule matière en ufologie qui peut donner lieu à étude puisqu’à ce jour aucun élément concret n’a pu être prouvé comme occasionné par un PAN dans le sens vaisseau spatial.”
P. Seray
IL est un argument d’autorité à lui seul, il n’a donc pas besoin de préciser de quels ufologues il parle, il n’a pas besoin de donner d’exemples concrets, cela est comme d’habitude une généralisation abusive [11], pourquoi ?
Il semble que de par ses expériences personnelles face à l’ufologie.fr, effectivement Seray se soit confronté à des ufologues qui motivent ses griefs, mais quel genre d’ufologue ? Et bien on ne le sait pas trop ! in fine il n’a jamais réellement définit/nommé/étiqueté ces ufologues exoticiens, alors en suivant leur facebook, il y a Trotta, Grimault, Gérard Deforge, Vallée, Jean Pierre Petit, mais également et tout azimuts des sites youtube totalement conspirationnistes qui n’ont absolument rien à voir avec l’étude sérieuse des ovni. Donc au final cette ufologie qu’il critique n’est jamais vraiment définie en des termes précis.
ce tropisme paradoxalement tout azimuts sur « on ne sait pas trop qui » de la part de ce pseudo-sceptique, le conforte dans son militantisme, son combat et l’amènent ainsi avec quelques uns de ses frères de clan à tomber dans la généralisation abusive. Elle dénote encore une pseudo-scientificité de leurs assertions, par exemple lorsqu’ils affirment que les « exoticiens » sont « généralement » affiliés à/sympathisant de l’extrême droite, avec pour seul argument:
Alors il dit que c’est facilement vérifiable, moi ce que j’en dit c’est surtout que le constat du manque de sérieux et de probité de celles et ceux qui sortent ce genre de “conneries” est vérifiable [12].
3ème point :
Les sciences sociales et cognitives en revanche peuvent être utiles à l’étude des témoignages […] L’approche scientifique dans l’étude des témoignages a comme but d’essayer de comprendre les événements relatés sans a priori ! Les études sur la base des données récoltées ne s’effectuent que grâce à la science dont bien des logiciels sont issus.
P. Seray
Cela semble tomber sous le sens… Cependant j’émet un doute ! Ne s’agit-il pas ici plutôt d’un travail d’enquête et non d’une approche scientifique ? Seray « grand enquêteur de terrain » qui sait reconnaître des ballons de baudruche en forme de Dora l’exploratrice ne mélange-t-il pas encore un peu les choses ? Dans les enquêtes criminelles, les scientifiques et les enquêteurs de terrain ne semblent pas être dans la même sphère de preuves [13], il y a les indices matériels et les circonstances. Mais bon l’utilisation des outils informatiques peut s’assimiler à de la science.
je tiens également à pondérer les propos de Seray au sujet de son approche scientifique (ou plutôt d’enquêteur) des témoignages et/ou des cas. En effet, ce dernier a participé à une enquête de “terrain” au sujet du cas des photos du lac Chauvet [14], je ne défend pas ici une quelconque hypothèse sur ces photos, j’aborde simplement la méthodologie que ce pseudo-sceptique se targue de respecter.
Pour faire court, la reconstitution in situ s’est axé principalement sur un jet de pigeon d’argile, l’équipe “d’enquêteurs de terrain” en a donc conclu péremptoirement que les photos sont un canular et que ce dernier est bel et bien un jet de pigeon d’argile, le tout publié dans un document non soumis à un comité de lecture [15].
Un homme, qui semble être un scientifique, n’est clairement pas d’accord avec les conclusions et argumente de façon fort cohérente sur le manque de méthodologie de ces “enquêteurs de terrain”. L’échange qui en découle avec Seray ou encore Cordier est assez révélateur. Il argumente ainsi:
Il y a également beaucoup à dire sur la méthodologie employée pour conclure à un objet de petite taille. Vous y parvenez en supposant dès le départ et sans la moindre justification, que les positions de l’ovni et de Frégnale sont situés dans un même plan, donc que le phénomène est local. Pire encore, votre modèle mathématique est bâti sur le fait géométrique que l’ovni est situé à sa position la plus élevée juste à la verticale de Frégnale, c’est une manière mathématique assez élégante de dire que Frégnale est un menteur et un manipulateur. Votre conclusion ne fait que confirmer les hypothèses que vous avez introduites alors que votre modèle était sensé les tester. Sur le plan de la méthodologie scientifique, j’ai une petite critique à faire sur la manière dont la trajectoire a été établie. Il faut être plus rigoureux sur les calculs d’incertitudes, et il faut aussi tenir compte de la distortion géométrique pour construire la mosaïque. En toute généralité une ligne droite apparaitra toujours courbée sur des photographies à grand angle, c’est vrai aussi dans le cas d’une reconstitution panoramique qui nécessite par ailleurs une déformation des images pour assurer la continuité des décors. Vous ne pouvez donc aussi facilement comme vous l’avez fait utiliser un repère cartésien pour étudier la trajectoire projetée sur la mosaïque”
Nous sommes ici sur un argumentaire on ne peut plus sérieux et cohérent, sur cela que répond Seray ?
“Hypo. Pigeon (pour moi) car j’estime qu’en fonction des données d’IPACO le pigeon répond à pas mal de chose.”
Bam, ça c’est de la science méthodique ! Du coup en face il lui est répondu cela:
Il ne suffit pas qu’il réponde à pas mal de choses, mais à toutes les choses. L’hypothèse du pigeon d’argile est incompatible avec la présence alignée de la tâche noire sauf si c’est une ombre, mais dans ce cas il faut être en mesure de la reproduire ce qui s’est avéré impossible sur ce type d’objets. Votre conclusion est d’autant plus surprenante que vous en concluez que la tache sombre est constitutive de l’objet ce qui rend totalement improbable l’hypothèse d’un pigeon d’argile censé tourner sur lui-même pendant sa trajectoire. La manière dont vous évacuez le problème de la tache noire qui est central dans cette affaire est assez décevant : « En conclusion, l’alignement apparent de la tache sombre, soit avec le Soleil, soit avec le mouvement de l’ovni, n’était qu’approximatif et finalement sans signification. » Quand bien même l’alignement de la tâche sombre ne serait qu’approximatif (ce qui n’est pas démontré, vu que l’estimation est basée sur l’évaluation de la trajectoire entachée des biais méthodologiques déjà évoqués, mais peu importe), il est loin d’être sans signification. Bien au contraire, il constitue un élément central du témoignage et un objectif à atteindre dans le cadre d’un canular, conclusion d’autant plus bancale que vous n’expliquez pas comment s’y prendre pour aligner cette tâche même de manière approximative. Combien de milliers d’essais photographiques et de développement aurait-il fallu à Frégnale pour photographier 4 fois de suite cette tache sombre approximativement alignée. À supposer qu’il y ait une chance sur 6 (en étant vraiment très indulgent) pour que la direction de la tâche convienne approximativement, il y a une chance sur 1296 pour réussir à obtenir une bonne série. En réalité le défaut d’alignement, si je m’en tiens à vos propres estimations, serait à peine de 8° entre la photo 1 et 2, ce qui donne non pas une chance sur 6 mais une chance sur 45 pour obtenir un alignement qui rentre dans cette fourchette de précision. La probabilité d’obtenir une telle série grimpe alors à 1 chance sur plus de 4 millions. Je vous laisse le soin d’évaluer la crédibilité d’une hypothèse basée sur une probabilité aussi faible.
Et ce n’est pas fini car F. Cordier, grande enquêtrice également intervient ensuite avec toute sa méthodologie scientifique:
Des millions ? Pourquoi pas des milliards ! … In situ nous n’avions qu’un petit paquet de pigeons et nous ne les avons pas tous utilisés, loin de là. Que savons-nous des négatifs ? S’agissait-il des négatifs de 1ère génération ou s’agissait-il de négatifs de clichés re photographiés ?
on voit ici que cette dernière n’a rien comprit, son contradicteur lui explique donc ceci:
Je l’ai expliqué plus haut. En me basant sur votre rapport, vous écrivez que l’alignement de la tache sombre avec la trajectoire est approximatif. Ensuite en comparant l’angle formé par la tache sombre entre les photos 1 et 2 vous trouvez un angle minimal de 8°. Pour obtenir une série de 4 clichés avec une tolérance de seulement 8°, la probabilité d’y parvenir à chaque essai vaut P = (8/360)^4 = 1/4100625. Même si en étant très très indulgent, on évalue la tolérance à seulement 45°, on obtient tout même P = 1/4096. L’hypothèse du pigeon d’argile n’est pas réaliste.
A l’issue, silence radio de nos deux ufo-sceptiques rompus à la méthode scientifique !!! Ces extraits un peu long et je m’en excuse, démontrent selon moi le fossé entre ce que ces pseudo-sceptiques affirment à longueur de journée et ce qu’ils sont en mesure de réaliser concrètement selon une méthode scientifique !! c’est bien beau toute leurs critiques mais ils sont victimes des mêmes biais de raisonnement circulaire, de cueillette de cerises et surtout d’un biais de confirmation manifeste !
4ème point :
Je ne suis ni ufologue et je n’ai pas un cursus scientifique de haut niveau mais il y a des constats qui doivent être faits pour comprendre la problématique des PAN et remédier autant que possible aux fadaises et impostures qui perdurent en ufologie. A nouveau vous savez, alors si possible, respectez ce qui est dit malgré les divergences d’opinion..
P. Seray
Et bien je fais le constat d’une part que cet ufologue sceptique est un pseudo-sceptique. D’autre part qu’il semble souffrir d’ultracrépidarianisme, (« je ne suis pas…mais… »). Beaucoup de personnes bien plus compétentes se sont et se cassent les dents sur la problématique dont nous parlons !
Je maintient que Seray affirme/impose son opinion en écrivant ad nauseam que « l’ufologie est une pseudo-science, et n’a même pas l’once d’ une proto-science » sans même argumenter, sans même une référence, si ce n’est mettre en exergue les dérives des plus mauvaises facettes de l’ufologie, que tout chercheur sérieux sait détecter…Est-ce bien sérieux et intellectuellement honnête ?
Conclusion :
Je viens de démontrer que l’étude des ovnis n’est pas une pseudo-science ou a minima située à l’entre deux, et qu’ainsi il existe des documents que l’on peut qualifier de scientifiques publiées dans des revues à comité de lecture que je partage sur ce blog !
Depuis les révélations de 2017, notamment l’affaire du Nimitz en 2004 et dernièrement le rapport de l’ODNI ( je reviendrais sur ces éléments !) Il est notable que les scientifiques se sont mis à s’y intéresser de façon plus assumée et proactive. En découle la création d’associations scientifiques dont je donne les liens sur mon blog, ces associations publient des articles, effectuent des analyses, en se trompant parfois [16], mais quelque chose s’est amorcé et nous pouvons envisager concrètement la possibilité d’une réelle étude scientifique et finalement ce n’est pas l’HET l’important, c’est peut-être l’avènement de l’ovniologie [17], [18], [19].
P.S. :
Toujours les même affirmations sans aucun argumentaire, c’est triste ! De plus, si je peux ajouter une observation sur le fait que forcément au début de l’histoire des sciences, la méthode était encore naissante, vu que c’est cette dernière qui a donné les canons guidant le processus de production des connaissances scientifiques…Je ne vois vraiment pas ce que Seray veut dire ici, si ce n’est encore une fois démontrer entre autres lacunes qu’il ne sait pas faire la différence entre la recherche scientifique et la science [20]
UFO L’ comprendre avant de l’savoir ! non ?
Références:
[1] « Ce dernier rappelle que la charge de la preuve, c’est-à-dire l’obligation de devoir apporter la preuve qu’une proposition avancée est vraie ou fausse, revient à celui qui affirme […] Cela a pour conséquence que ce qui est affirmé sans preuve peut être rejeté sans preuve, mais Truzzi déplore que certains interprètent cela comme si ça signifiait que l’on pouvait contredire sans preuve, alors qu’une contradiction constitue en soi une affirmation qui nécessite donc d’être prouvée » https://epistemax.com/scepticisme/pseudo-scepticisme/
[2] Abrassart, Jean-Michel. Le modèle sociopsychologique du phénomène OVNI : un cadre conceptuel interprétatif en sciences humaines. Prom. : Brackelaire, Jean-Luc http://hdl.handle.net/2078.1/177063
[3] ibid, pp.40
[4] Chalmers, A. F. (1990). Qu’est-ce que la science ? Paris, France: Le Livre de Poche.
[5] Abrassart, Jean-Michel. Le modèle sociopsychologique du phénomène OVNI : un cadre conceptuel interprétatif en sciences humaines. pp.
[6] https://blogs.mediapart.fr/jean-paul-baquiast/blog/170116/les-limites-de-la-preuve-scientifique
[7] https://www.canal-u.tv/chaines/utls/des-particules-a-l-antimatiere-la-matiere-et-son-organisation/les-limites-de-la
[8] https://uap-anomalie.com/un-echec-de-la-science-par-jean-pierre-rospars/
[9]https://www.youtube.com/watch?v=D04PJT28nAE&list=PLi57r0O7b46e5ud_JTrDh5SMQRMCSv4sU
[10] https://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_de_la_reproductibilit%C3%A9#Psychologie
[11]https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9n%C3%A9ralisation_abusive#:~:text=La%20g%C3%A9n%C3%A9ralisation%20abusive%2C%20aussi%20appel%C3%A9e,argument%20solide%2C%20ou%20une%20preuve
[12] « La généralisation abusive, aussi appelée généralisation hâtive, est une forme de sophisme qui consiste à tirer une conclusion générale à partir d’une expérience isolée ou d’un échantillon trop limité pour être significatif ou pertinent (inférence conjecturale), plutôt que d’utiliser un argument solide, ou une preuve convaincante, ou un échantillon vraiment représentatif rationnellement constitué, ou encore une expérimentation reproductible, afin d’appuyer un propos qui n’est pas — ou pas toujours — vrai, sauf par accident ou par hasard.«
[13] https://www.medecinesciences.org/en/articles/medsci/full_html/2011/02/medsci2011272p214/medsci2011272p214.html
[14]https://ufo-scepticisme.forumactif.com/t4899-les-photographies-du-lac-chauvet
[15] http://www.ipaco.fr/RapportLacChauvet.pdf
[16] “Certains physiciens traditionnels pensent que la façon dont la discipline réagit maintenant aux nouvelles idées est très bien : le domaine progresse, alors pourquoi s’inquiéter pour ceux qui sont en marge ? La plupart d’entre eux ont tort, alors pourquoi s’en soucier ? Mais il y a un autre point de vue : les challengers, même ceux qui se trompent, offrent une source potentielle de force à la science. Leur questionnement incessant peut être utilisé pour se prémunir contre la complaisance, pour améliorer la réflexion et pour ouvrir la porte au changement. L’une des plus grandes forces perçues de la physique est son ouverture à la spéculation à la pointe de la recherche. Le domaine n’est pas si fragile qu’une plus grande ouverture concernant les principes établis est une menace réelle pour les réalisations du domaine, bien qu’elle puisse menacer certains dont la carrière est construite sur des découvertes ou des théories particulières. Une plus grande ouverture aux défis augmenterait le respect pour le domaine de la part des contributeurs potentiels, alors que le dogmatisme et l’arrogance provoquent l’aliénation.” Campanario, J. M. and Martin, B., Challenging dominant physics paradigms 2004. http://ro.uow.edu.au/artspapers/12
[17] https://www.scientificexploration.org/journal-library
[18] https://www.explorescu.org/
[19] https://projects.iq.harvard.edu/galileo
[20] https://www.youtube.com/watch?v=aLXBGkuuHkU