En ces temps de révélations avec beaucoup/trop d’encre numérique, de vidéos, d’avis, de croyances bref d’ufologie exacerbé, une information passe un peu inaperçue. En portant une attention particulière et en creusant un peu il s’avère qu’Avi Loeb et ses gars du galileo project font depuis quelques temps un travail remarquable concernant la recherche de preuve de vie extraterrestre. Il mettent en place un travail scientifique important, on peut même penser qu’ils sont en avance sur bien d’autres organisations ou organismes. Je vais tenter de résumer cette odyssée qui n’obtiendra peut être aucun résultat, mais bon…Ne dit on pas que ce n’est pas la destination qui compte, mais toujours le chemin parcouru et les détours.
Avi Loeb et les UAP
Avi Loeb que beaucoup connaissent au travers de ses recherches et affirmations sur l’objet stellaire OUMUAMUA est un scientifique de renom. Il fait parti de ceux que je considère comme de vrais scientifiques « curieux » et non soumit aux dogmes et autres stigmatisations. Cet homme considère que l’existence d’intelligence extraterrestre (IE) est envisageable. Cela loin, proche ou sur notre planète. Au début clairement il fut décrié (mais actuellement aussi je penses), je m’étais dit que ce gars était foutu et que nous n’en entendrions plus parler…
Et bien j’avais tord, non seulement il continua de s’exprimer ouvertement, mais en plus il a produit des articles au travers du « galileo project ». Ce scientifique n’est pas fermé aux UAP, bien au contraire. Je pense qu’il fait parti de celles et ceux qui n’ont plus peur d’envisager l’abondance de la vie dans l’univers.
S.P. Colombano par exemple, ce chercheur de la nasa à produit en 2018 un rapport intéressant sur comment le SETI doit poursuivre ses recherches, en résumé il avance ceci:
Les découvertes récentes de Kepler sur des planètes semblables à la Terre offrent l’opportunité de concentrer notre attention sur la détection de signes de vie et de technologie dans des systèmes planétaires spécifiques, mais je pense que nous devons devenir plus flexibles dans nos hypothèses. La raison en est que, bien qu’il soit encore raisonnable et prudent de supposer que la vie est plus susceptible d’avoir pris naissance dans des conditions similaires aux nôtres, les vastes différences temporelles dans les évolutions potentielles rendent très mince la probabilité de technologies « correspondantes ». À la lumière de ces défis, je propose une approche plus « agressive » de l’exploration future de SETI dans des directions qui jusqu’à présent n’ont reçu que peu d’attention.
Dans son document, relativement court mais très claire, il avance également une nouvelle vue sur les dogmes basiques utilisés par les pseudo-sceptiques, il aborde 4 points:
À la lumière de ces chiffres, je pense que nous devons revoir même nos hypothèses les plus chères : 1. Les voyages interstellaires sont impossibles ou hautement improbables 2. Les ondes radio restent la principale forme de communication pour des milliers ou des millions d' années. 3. Les civilisations intelligentes seraient basées sur durée de vie du carbone 4. Nous n'avons pas été et ne sommes pas… visités
Sur ce 4° point il est très explicite:
Il me semble que SETI a ignoré (au moins officiellement) la pertinence potentielle des phénomènes OVNI pour trois raisons : 1) L'hypothèse de probabilité de voyage interstellaire, 2) La très forte probabilité de canulars, de perceptions erronées ou même d'événements psychotiques dans les phénomènes OVNI, 3) L'évitement du sujet par la communauté scientifique. Je pense que l'approche que la communauté scientifique pourrait prendre, au contraire, est très similaire à ce que SETI a fait loin : trouver le signal dans le bruit. Dans le très grand quantité de "bruit" dans les rapports d'OVNI, il peut y avoir des «signaux» aussi petits soient-ils, qui indiquent des phénomènes qui ne peuvent être ni expliqués ni niés. Si nous adoptons une nouvel ensemble d'hypothèses sur les formes de l'intelligence et la technologie que nous pourrions trouver, certains d'entre eux ces phénomènes pourraient correspondre à des hypothèses spécifiques, et nous pourrions commencer une enquête sérieuse
Ha ce fameux signal dans le bruit immense, le parallèle de la recherche SETI avec celle des UAP est très intéressante. Ce que dit ce chercheur en 2018 résonne avec ce qu’il se passe actuellement (NASA, AARO, Galileo, SCU, SIGMA2).
Avi Loeb fait parti de ces gars qui n’ont cure des critiques et des railleries. Preuve en est il publie des articles sur le Journal of Astronomical Instrumentation. Mais que sont ces articles ?
ces articles évalués par des pairs, couvrant divers aspects de la méthodologie et de l’instrumentation développées pour le projet, fournissent la description la plus complète à ce jour de l’investigation scientifique du projet.
En plus d’un aperçu du programme de recherche et des objectifs, ces articles englobent le large éventail de domaines impliqués dans les travaux, des nouvelles méthodologies de détection au développement de nouveaux instruments ciblant les phénomènes aériens non identifiés (UAP), aux considérations théoriques concernant une mission d’interception objets interstellaires (ISO) d’origine inconnue.
Cela ne résonne-t-il pas également avec l’actualité UAP ? je dirais même que le pax et son équipe sont en avance sur la NASA ou encore l’AARO. Encore que je tempère la chose, le galileo project lui veut travailler sans aucune donnée classifié – a quelques exceptions près cf. infra – mais seulement des données que eux veulent récolter, en somme ils veulent se passer de l’intermédiaire militaire et étatique. Voilà le genre d’informations que les soucoupistes ou les pseuptiques n’abordent pas plus que cela…Et oui ce n’est pas vendeur pour les uns et cela peut faire vomir les autres qui considèrent que l’étude des UAP est une pseudo-science. Et bien là c’est la science qui s’intéresse vraiment aux UAP et qui envisage sérieusement une origine exotique !! C’est juste énorme les gars !
Mais AVi Loeb n’a pas seulement fait le focus sur les UAP, il cherche une météorite bien spéciale et cette information est passée également un peu inaperçu étant donné le battage sur Grusch. En creusant la chose est là aussi des plus intéressantes.
IM1 et IM2
Le 08 janvier 2014 le CNEOS détecte 2 bolides depuis une longue distance jusqu’à leur entrée et arrivée dans l’océan, enfin plutôt leur désintégration dans l’océan. Une fois les infos déclassifié Avi Loeb et Amir Siraj publient sur The Astrophysical journal leur calculs ainsi que les hypothèses qui peuvent être envisagée.
L’article publié le 02 novembre et celui publié le 16 décembre 2022 valide des données relativement anormales/rares comparées aux bolides, géocroiseur et autres « cailloux » environnant. Tout cela est bien confirmé en plus par le CNEOS !
Ainsi dans ces deux documents ils prouvent que IM1 et 2 sont des bolides interstellaires aux caractéristiques « étranges » notamment au niveau de la vitesse, de la densité ou encore de la taille.
Cette recherche effectué par A.Loeb au travers de ces articles, il le résume relativement bien:
La boule de feu d’IM1 a été détectée par le gouvernement américain le 8 janvier 2014 et a indiqué que ce météore dépassait la valeur requise pour s’échapper du système solaire. Sur la base de la pression dynamique de l’air qu’il a subie avant de se désintégrer en trois fusées éclairantes à 20 kilomètres au-dessus de la surface de l’océan, cet objet d’un demi-mètre était plus résistant que tous les autres 272 météores du catalogue CNEOS de la NASA. Son origine interstellaire a été formellement reconnue à la confiance de 99,999% dans une lettre officielle du Commandement spatial américain sous le DoD à la NASA le 1er mars 2022. Deux ans plus tôt, mon article de découverte d’IM1 avec Amir Siraj a montré qu’IM1 se déplaçait à l’extérieur du système solaire plus rapidement que 95 % de toutes les étoiles à proximité du Soleil. La possibilité que la vitesse excessive d’IM1 ait bénéficié de la propulsion et le fait qu’elle était plus résistante que toutes les roches spatiales connues, suggèrent qu’elle pourrait avoir été d’origine technologique – similaire à l’engin New Horizons de la NASA entrant en collision avec une exoplanète dans un milliard d’années et brûlant dans son atmosphère comme un météore interstellaire.
source
C’est quand même génial ce type de recherche, alors nous sommes loin des révélations fracassantes actuelles et si peu étayées, mais là on est en plein développement scientifique relativement peu commun…C’est cela qui est intéressant !
Actuellement l’équipe du GP part pour rechercher les fines bulles de métal ou autre fondue et dispersé sur le fond de l’océan, ils avaient d’ailleurs là aussi soumis une publication qui expose les calculs pour retrouver les restes et estimer la tailles el le volume de ces restes. Il nous faut donc attendre de savoir s’il vont trouver quelque chose…Et s’il ne trouve rien, et bien le chemin parcouru scientifiquement participe grandement au changement de paradigme ! Et rien que cela c’est grandement enrichissant au grand dam des pseuptiques.
Au vue de l’actualité je laisserai le dernier mot à Avi Loeb:
Contrairement au scénariofournies par David Gursch, les découvertes scientifiques du projet Galileo seront ouvertes au public. L’histoire de Gursch est jusqu’à présent sur des ouï-dire et des documents classifiés, mais sans aucune preuve physique.
Nous attendons tous avec impatience de voir si l’histoire de Grusch dévoilera des données et des matériaux réels, à la suite d’une audience connexe au Congrès . Les humains sont enclins à raconter des histoires, et la science fondée sur des preuves est notre seul point d’ancrage à la réalité.
source