Contre-enquête: IPACO-Photos du lac Chauvet-pseudo-science !?

Contre-enquête: IPACO-Photos du lac Chauvet-pseudo-science !?

En 2015 une enquête fut mené par des membres du GEIPAN sur les fameuses photos du lac de Chauvet. A l’aide d’un travail d’enquête préalable sur l’historique, le lieu présumé, les photos puis enfin une mission de terrain pour tenter une reconstitution, les « enquêteurs » ont produit le résultat de leur travail, un rapport puis un livre en vente pour seulement 55 euros. cette enquête mena à la conclusion que c’est un canular avec pour vecteur des pigeons d’argiles. Ces conclusions furent âprement discutées que ce soit sur les conclusions mais également et surtout sur la méthodologie.

Il ne s’agit pas ici de démontrer une origine exogène de l’UAP photographié à 4 reprises mais bien de démontrer que cette enquête est truffée d’erreurs de recoupements et de méthodologie. Concernant les calculs je ne suis pas compétent en la matière, néanmoins les données entrées dans ces derniers sont critiquables. Je pense pouvoir « démontrer » que ce rapport est caduque et que l’on peut largement rejeter leurs conclusions qui in fine ne sont plus démontrées.

Cet articles risque d’être long, néanmoins je vais essayer d’y être le plus clair possible. Alors certains se demanderont pourquoi je fais cela. Et bien parce que les pseuptiques et notamment Patrice Seray pérore qu’ils ont expliqués ces photos et arguent que les calculs sont imparables. Ils n’y a qu’a lire ceci

Voilà, sieur Seray nous met au défi non sans jubilation, en étant si sure de l’analyse ! Un peu comme si cette dernière était une production scientifique… Or il n’y a eu ici aucun process de publication scientifique du style peer review. Et en plus il poste la vidéo d’astronostrabisme qui non sans humour ( pas fin évidemment !) affirme que ce rapport est « pointu » genre un cas d’école… Et bien je vais tenter le défi…

La localisation.

Dans le rapport ils expliquent comment ils en ont déduit l’emplacement. Grosso modo grâce à une ancienne enquête de Mr Piccoli et ensuite en s’appuyant sur la vidéo pathé accessible sur le rapport. Dans les grandes lignes ils réussissent à trouver la zone, notamment grâce au lâché de ballon dans la vidéo. La zone est bonne selon mes vérifications sur google earth 3D. une fois la zone trouvé il faut chercher les emplacement de André Fregnale (AF) et des arbres sur les photos. 2 emplacements au départ se trouvent ne pas être bons et ils déduisent un emplacement sur lequel toute leur enquête va se baser.

La cartographie.

Ils s’appuient sur la carto de 1955, de 1968 et récente, ils décident de travailler sur celle de 1968 pour déterminer la position des arbres Lc3-4 (correspondant à l’arbre sur photo 3 et 4) et Lc6 (arbre photo 6), néanmoins il ne semble pas qu’ils aient pris l’initiative de bien comparer le temps de pousse des arbres durant 16 ans (l’observation date de 1952). Et cela fait tout de même beaucoup de différence.

Les hêtres poussent en moyenne de 40-50 cm par an (soit 45 cm), donc en 16 ans on peut raisonnablement penser que les arbres ont poussés de 7 mètres, ce qui n’est pas rien, surtout pour une analyse « pointue ». On le constate sur l’animation suivante.

Il est ainsi facile de constater d’une part que la végétation s’est densifiée (avec probablement le fait que la qualité des images sat a évoluée aussi) mais on constate qu’il y a eu des coupes et des pousses.

Il y a deux zones intéressantes ici, la première est le lieu estimé où André Fregnale a photographié et également un arbre caractéristique.

La zone d’observation (ZO) est déjà bien différente entre 68 (à gauche) et 55 (à droite). et cela à son importance pour les arbres que les enquêteurs ont décidés de choisir. puis il y a l’arbre caractéristique (AC) on voit ici clairement qu’en 55 il n’était pas énorme-haut comme en 68 et cela aussi a son importance pour la suite.

J’ai précisément reporté les points déterminés par l’équipe d’enquêteur de la carto de 68 sur la carto de 55. d’abord la photo des points déterminés par la team GEIPAN (TG) sur carto 68

A noter qu’ils ont désigné le mauvais arbre caractéristique, de plus le piccoli rock ne semble pas être un rocher mais plutôt un arbre. voici maintenant mes reports de leurs points sur la carto de 1955 sur alpine quest, j’ai gardé les mêmes codes couleurs :

On se rend compte de la différence de taille des arbres, notamment de l’arbre isolé permanent qui est bien moins gros qu’en 68, on constate également que le Piccoli rock est très certainement un autre arbre et cela aura son importance pour la suite.

Je vais faire une petite aparté sur le Piccoli rock (PR), déjà la zone est très riche en rocher, il y en a peu prêt partout. mais ils se sont servis d’une photo de Piccoli pour le PR, le sujet est abordé en p110 du rapport. Un rocher visible sur la vidéo pathé est soit disant retrouvé, il disent que c’est le rocher le plus « caractéristique ». démonstration par l’image.

photo PR1

Sur le rapport ils ne relève que le rocher entouré en rouge, je relèves qu’il y un second rocher (pointillés jaunes). ils se servent donc de ce rocher (rouge) pour positionner André Fregnale. Mais sur les photos fournies par Piccoli on constate que ce n’est pas le bon rocher pour plusieurs raisons, d’abord les alignements:

photo PR 2

On voit clairement une maison à droite de l’alignement (flèches jaune) rocher – arbre isolé. Cette maison existait déjà en 1952-55. Mais voilà lorsque l’on aligne le rocher remarquable plotés par les enquêteur sur leur enquête on se rend compte que cela ne match pas.

photo PR 3

Ainsi le Piccoli rock qui leur sert à positionner Fregnal et l’arbre Lc3-4 n’est pas le bon rocher et je pense même que sur l’image sat de 55 c’est un arbre. le rocher sur la photo de Piccoli est très certainement dans la zone au nord de l’arbre (gros cercle rouge). On voit également le rocher de Piccoli sur une photo du rapport fait sur le terrain par la dream team:

photo PR 4

C’est le même rocher que la photo PR2, on constate aussi qu’il n’y pas de deuxième rocher accolé comme on peut le voir sur PR1 en pointillés jaunes.

Ainsi il y a déjà une grosse approximation de la part des enquêteurs ! Je dirais même une erreur. Alors qu’en page 23 ils affirment placer précisément André Fregnale et les arbres et cela par rapport à ce fameux rocher. Et bien je réfute ici la détermination de l’emplacement de AF et des arbres, il n’était certainement pas placé ici. En plus pour enfoncer le clou, l’équipe n’a pas déterminée l’emplacement avant de se rendre sur place, in situ ils y ont étés au petit bonheur la chance sans non plus trouver les différentes positions car dans le rapport on se rend compte que les emplacements « précis » ont étés déterminés de façon théorique, et cela après leur étude de terrain. Cela écorne le « sérieux » de l’enquête !

Prise en compte des dénivelés

Dans leur enquête les dénivelés, les pentes ne sont pas bien pris en compte. Alors que c’est un des points clés qui peut servir à positionner d’une part les arbres et AF mais d’autre part permettre de reconstituer les jetés de pigeons. Afin de vérifier quelques points j’ai trouvé les coordonnées précises des arbres et de la position de AF que les enquêteurs ont déterminés sur la carto 66 et je les ai entrées sur google earth.

Ma méthode fut par transparence de transposer les points de carto 66 sur la carto 55 de l’application « alpine quest », sur cette appli les coordonnées exactes (à peu de mêtres prêt) sont déterminées et je les rentrent ensuite sur google earth. Je dispose donc des coordonnées GPS de l’ensemble des points plotés par l’équipe sans jamais que eux même n’aient fournis un travail basé sur coordonnées GPS, alors que bon c’est la base quand on travail sur ce type d’analyse.

Puis une étude 3D permet de mieux se rendre compte de quelques éléments sans aller sur place. le dénivelé n’a pas trop d’importance pour Lc 3-4 mais bien plus pour Lc6. d’abord les emplacements déterminés par la dream team:

Points entrés sur google earth:

Mon plan est un peu plus zoomé, je passe maintenant à une « analyse 3D », alors c’est pas non plus la panacée, hein ! la pente sur la photo Lc6, étant donné les distances appareil photo et arbre à gauche (9,4 m) semble assez élevée mais surtout on ne voit rien à l’horizon derrière l’arbre car c’est une « ligne de crête » :

Maintenant je fait le parallèle entre l’angle et le lieu de prise de vue de cette photo déterminée par la dream team et celle reportée sur google earth 3D (avec les coordonnées reportées précisément depuis alpine quest):

On voit de suite que d’une part l‘angle de 33° qu’ils déterminent est en fait de 50° (calculs faits sur alpine quest), mais surtout on se rend compte que la pente ne correspond pas au rendu sur la photo Lc6 de AF, regardons de plus prêt les pentes:

On constate ici que la pente dans la direction où pointe la photo Lc6 est faible (élévation de 2 m seulement sur 23 mètres) qu’est ce que cela induit ? et bien selon moi si la photo est prise de cet endroit et dans la direction que la dream team a déterminé nous devrions voir sur la photo le paysage en fond, c’est relativement flagrant sur l’étude 3D:

Je l’affirme ! par rapport aux réglages de l’appareil photo, la pente, la météo nous aurions dû voir ce type d’horizon (cadré en rouge) sur les photos. Qui plus est j’affirme également que le bout d’arbre dans le coin en bas à droite de Lc6 n’est pas l’arbre isolé. en 1952 l’arbre était bien plus petit (cela se voit sur photo sat de 1955) et il est tout de même à une distance importante du photographe et derrière un mouvement de terrain important. Mais admettons… Si l’on voyait cet arbre nous aurions présence sur la photo du puy de la Vesse. Ainsi nous avons:

De fait je pense ici « réfuter » leur étude depuis la photo Lc6. Je pense également avoir trouver les nouvelles positions (en fin d’article, soyez patient !) Ainsi les données qu’ils entrent dans leur calculs sont certainement erronées notamment les calculs d’angles à partir de Lc6.

Des lacunes relativement inquiétantes de la part d’enquêteurs du GEIPAN se font montre ne serait ce que sur l’utilisation des données cartographiques. Partir « à l’aventure » pour une enquête de terrain sans même avoir réalisé le travail que je viens de faire derrière mon PC est pour moi une preuve de l’amateurisme de ces pro des enquêtes. Oui le logiciel IPACO est très certainement un superbe outil, mais comme d’habitude l’interface homme-machine reste un point clé.

Mais il n’y a pas que des incohérences ou des raccourcis qui amènent à ce que l’on veut prouver dans l’études des cartes et des emplacements, il y a également des erreurs sur les calculs.

Les calculs et données entrées

Lc 3:

Alors je ne vais pas refaire les calculs, néanmoins il est à noter que quelques données entrées par la dream team sont quelque peu « sommaire », premier exemple pour le calcul de l’angle d’élévation sur la photo Lc3: Ils produisent ceci:

Puis ils calculs:

Alors je fais simplement les vérifications, bon avec les moyens du bord, à savoir sur powerpoint. L’idée est simple ils déterminent h à partir de la longueur du bras noté b = 0.65 m, cela donne h = 2m. Or quand on regarde l’image à l’oeil nu on voit que h par rapport ne serait ce qu’à l’homme tenant le baton ne fait pas 2m.

J’ai refait les mesures de proportion sur l’image puis ai fait des calculs en croix afin de vérifier, d’abord pour h:

Alors c’est sommaire aussi, néanmoins on voit bien que 2 m c’est bien trop, puis je regarde pour l’estimation de d (en vert sur leur étude), eux trouve d = 0.6 m, moi je trouve:

Alors je trouves d = 0.4875 soit 0,49 m

Maintenant, je prends mes données et les rentrent dans leur calcul d’angle et je trouve:

Eux trouve 25°, alors vous allez me dire oui mais il n’y a pas beaucoup de différences, néanmoins les données que j’ai entrée sont du même acabit que celles entrées par les enquêteurs. Cela démontre que l’on peut un peu obtenir les chiffres que l’on veut. Surtout qu’ensuite ces résultats sont entrés dans d’autres calculs qui vont ensuite déterminer la trajectoire de l’objet. Bref effet domino en sommes, et manque de précision !est ce que cela passerai en peer review ?

Lc 6:

Alors ici, les chercheurs considère que A. Fregnale est à genoux car proche de l’herbe. Mais comme je le démontre plus haut le mouvement de terrain sur la photo et le rendu de cette dernière ne correspondent pas à l’emplacement qu’ils imaginent. Puis ils déduisent la position à genoux par rapport à la reconstitution, mais franchement ce n’est pas évident. D’autant que pour ma part je pense avoir trouver l’emplacement de Fregnale et le mouvement de terrain est tel qu’il est fort probable que AF soit debout. Donc je prend les calculs avec la donnée h = 1.6 m.

Ainsi je retranche 9.7° au lieu de 6.09° à 27.3°. J’obtiens un angle de 17.6 ° pour cet angle d’élévation. Alors on constate que ça change bien la donne, je ne sais pas dans quels sens vu que je suis pas compétent dans tout ces calculs. Ce que je constate encore c’est que les enquêteurs in fine entrent les données qu’ils ont déduites… Donc si on ne vérifie pas on se dit que leur truc tiens la route, mais en fait ce n’est pas le cas. L’enchaînement de leur déductions peuvent donner des résultats bien différents d’un autre suivant comment on produit ces données.

je ne réfute pas leurs calculs car je ne peux pas creuser plus, mais je réfute les données qu’ils ont rentrées et les résultats qu’ils ont « choisis ».

un autre exemple: le ballon

Ils estiment la taille du ballon à partir de la page 119, avec des calculs alambiqués sur ipaco à partir de l’estimation de la taille de la tête ils trouve un diamètre du ballon de 39 cm. Or en faisant le même type d’estimation avec mes outils sur powerpoint, je trouves:

Vous allez me dire que je fais du très sommaire, mais j’estime le diamètre du ballon tout simplement avec les proportions du bras (65 cm) utilisés par les enquêteurs pour Lc3. En fait je fais le même style d’évaluations relativement sommaires qu’eux. Le ballon pour eux fait seulement 39 cm moi je suis pas loin des 50 cm, ce qui correspond à ce que disent les journalistes. Leur estimation est trop petite cela se voit même à l’oeil nu sur la photo !

Et c’est là le problème car ensuite pour estimer l’emplacement de Fregnale en Lc3 ils se servent de ce type de données et au final avec ipaco, ils ont un ballon sur la photo estimée suivant la taille à:

Bien évidemment eux vont choisir 39 cm (rouge) comme cela on induit en comparant les photos de l’ovni que cela correspond à leur conclusion sur la taille et la distance de ce dernier. Moi je choisi la distance de 51 m (jaune) car selon moi c’est la plus cohérente !

Ainsi à partir de cela ils continus leurs calculs pour trouver l’emplacement de Lc3, avec encore une fois des trucs complexes, alambiqués alors que c’est relativement simple.

Je pense simplement qu’ils situent mal le lanceur de ballon du coup cela ne correspond pas avec les images de film pathé, les images sur le film :

Je reconstitue comme je peux le parcours si on suit ce qu’ils disent:

On voit de suite que cela ne correspond pas à la vidéo pathé au niveau des trajectoires:

La trajectoire jaune est la trajectoire qui correspond au film, le cameraman film AF qui pointe au début vers Lc6 puis le film passe par Lc3. On verra sur l’image en dessous que c’est impossible par rapport au schéma que les enquêteurs ont donné. la flèche rouge est selon moi ce qui aurait du être la trajectoire filmé si la position du lanceur de ballon est là où ils le disent et avec le même vent estimé O/SO.

Donc j’ai ajouté la flèche verte sur leur schéma de principe qui donne « en gros » le mouvement du ballon selon la vidéo ! j’ai reporté cela sur Alpine quest afin de voir avec les azimuts et les distances (en violet le trajet selon les enquêteurs, en jaune le trajet selon moi).

Donc soit la position du lanceur de ballon est mauvaise, soit c’est la position de André Fregnale qui l’est ou LES DEUX.

ON PEUT DONC RÉFUTER L’ANALYSE FAITE PAR CES ENQUÊTEURS ! Je penses avoir démontré les erreurs tout de même grosses et le manque de sérieux dans leur investigation sur le positionnement de A. Fregnale, des arbres et peut être aussi du lanceur de ballon. Mais ce n’est pas fini…Vous pouvez faire une pause et reprendre un autre jour !

La reconstitution

Les enquêteurs de terrain très expérimentés ont bravé un temps visiblement pourri pour aller in situ vérifier, confirmer, refléchir, faire des photos de groupes, et jeter des freesbie et de pigeons d’argiles.

Alors comme il l’est démontré plus haut quand ils sont allé sur place ils n’avaient pas encore déterminés les lieux précis des arbres Lc3 et 6 ni l’emplacement des prises de photos. Mais cela ne les a pas empêché de faire des essais de lancé et essais photos.

j’analyse ici le lieu, les mouvements de terrains et la direction des lancés.

Je resitue l’endroit exact sur la carto générale à partir d’une photo où il y a un poteau caractéristique:

On constate ici qu’ils ne sont pas du tout au même endroit pour reconstituer les jetés de freesbie/pigeons. Je vais prendre les données sur les portée en longueur et hauteur des pigeons et voir ce que cela donne en terme de pentes, le but étant de vérifier si leur travail de reconstitution colle au plus prêt:

Le tracer jaune représente la portée maximale des pigeons soit 40 m, la hauteur est de 8,5 à 12 m. alors on voit tout de suite la différence de mvt de terrain entre le lieu présumé d’observation en haut et le lieu de la reconstitution en bas. C’est simple l’une est concave (reconstitution) et l’autre convexe (lieu présumé). Qui plus est la pente en haut est à 12 % contre 23 % sur le lieu de reconstitution soit le double. Que déduire ?

La reproductibilité n’est pas précise et n’est finalement pas selon moi une quelconque preuve. Je constate simplement qu’ils ont trouvés l’endroit le plus adapté pour que le rendu colle à leur hypothèse de départ. Mais d’ailleurs qu’en est il des directions de lancé.

La flèche rouge indique la direction du mvt indiqué par le témoignage de AF ainsi l’objet est passé d’ouest en Est le flou de bougé analysé par ipaco et le positionnement de Fregnale par la dream team confirme qu’il fait mouvement « normalement » d’Est en Ouest. voir dessous avec les éléments de l’enquête.

Ainsi la reconstitution n’est pas du tout conforme, d’autant que eux même affirment que le jet de pigeon est plus réussi lorsque ce dernier est lancé depuis les hauts, or tout indique que s’il y a eu lancé c’était depuis le bas ce qui donna de mauvais résultats lors de la reconstitution.

Encore une fois on peut largement douter du sérieux de l’enquête, la reconstitution est choisie pour coller à leur théorie mais n’est absolument pas dans une démarche de reproduction la plus exacte possible des conditions de l’observation. Peut on dire que leur résultats de la reconstitution et les conclusions qui vont avec peuvent être rejetées ? OUI

Pour l’instant beaucoup d’éléments peuvent être rejetés que ce soit le lieu de prise de photos, le lieu où se situ les arbres, le lieu de jeté de ballon, le positionnement de rocher piccoli, les données pour les calculs et les conditions de la reconstitution. Je pense qu’Astronobigleux peut revoir sa copie quand à sa vidéo où il souligne une recherche pointue…C’est plutôt une recherche obtus !!

Incohérences

Etude radiométrique

Et oui ce n’est pas fini, en lisant le rapport il y a de nombreuses incohérences, notamment dans des affirmations, des choix et les conclusions qui vont avec. Une des plus flagrante est l’étude radiométrique à partir de la page 50 dont l’objectif est:

Le résultat obtenu est le suivant:

Vous ne rêvez pas les gars le logiciel IPACO en combinaison avec le fait que l’hypothèse « plus léger que l’air » soit rejetée donne une taille d’au moins un mètre de l’objet. Mais les enquêteurs s’empressent de souligner un point qui leur permet de rebondir sur leur postulat de départ, les jets multiples à chaque photo. Mais la tache noire sous l’OVNI est un point clé dans cette affaire?

La tache noire

Je vais simplement reprendre les objections à propos de cette tâche noire si facilement mise de côtés par la dream team. Analyse plus qu’imparable de Mr J. Arlandis qui connait très bien le cas.

Source

Donc voilà, cqfd ! Les éléments avec quoi ils rejettent les résultats du logiciel par rapport à l’étude radiométrique sont réfutés par Mr Arlandis. Alors que le sieur Seray s’y colle à prouver le contraire sur cette fameuse tâche, mais il ne le fera pas !

Reconstitution de la trajectoire.

Alors que penser in fine de cette reconstitution de la trajectoire avant même d’aborder leurs conclusions ?

Etant donné les nombreuses erreurs, les biais, et au final le fait qu’il n’y ai plus de preuve que la dream team (DT) ai trouvée le lieu exacte. Que cette DT n’est pas été capable de reproduire une série de photos dans les mêmes conditions, car c’est bien de cela dont il s’agit pour prouver que c’est un canular. Une photo qui ressemble n’est pas une preuve. 4 photos d’affilé avec un objet qui à la même trajectoire avec le même alignement de tâches et dans des conditions similaires serait une preuve que leur enquête résout ce cas.

Mr Arlandis évoque également cette reconstitution de trajectoire:

A noter pour cette partie « trajectoire » réalisée par les enquêteurs, ils ont pris en compte une durée d’observation de 25 secondes or AF a parlé d’une durée de 50 secondes, ce qui bien sure n’a pas été prit en compte par la dream team. Ainsi il y a fort à parier que cela influ beaucoup sur le rendu. La dream team reconstitue la trajectoire si cette dernière est rectiligne comme l’affirme AF, cela donne ça:

L’incompatibilité des paysages ( cf images 5 et 6 au dessus) leur permet de rejeter l’hypothèse ligne droite, mais Mr Arlandis l’explique très bien, ce qui les amené à cette reconstitution sont des calculs biaisés. Néanmoins après ce rejet ils calculs une nouvelle trajectoire.

Ils conclus que c’est la bonne !! Cela justifie le jet de pigeons d’argile. Mais, et c’est moi qui l’ajoute les images 5 et 6 sont toujours incompatibles eu égard à ma reconstitution théorique du paysage selon les emplacements déterminés par la dream team. Je ne suis pas convaincu du tout par leur analyse de la trajectoire.

Mr Vaillant en a réalisée une avec également des calculs, son analyse est pertinente, LIEN, ses calculs sont entrés dans un logiciel 3D, cela donne la trajectoire suivante:

Résultats restitués avec montage des photos:

Au hasard, cela donne quelque chose de bien plus cohérent, et je vais même y ajouter un éléments nouveau, sommairement bien sur !

J’ai fais un rapide montage en récupérant l’image de l’arbre Lc3 pour montrer que là il y a une cohérence au niveau du paysage si et seulement si le positionnement des arbres et du témoins ne sont pas ceux déterminés par les enquêteurs. j’ai dessiner une hypothétique continuité de ligne d’horizon entre Lc3 et 6.

Durant cet épluchage du dossier ipaco / GEIPAN « dream team » j’ai également étudié de nouveaux emplacements et cela depuis une étude fine de la vidéo, des photos, et autre éléments vus sur google earth, le tout en restant tout le temps avec la carto de 1955 en référence de base. Et bien figurez vous que je pense avoir trouvé le bon emplacement qui permet d’entrer en cohérence. Mais cela fera l’objet d’un autre article. Si j’ai le temps !

CONCLUSION

L’enquête IPACO menée par des membres du GEIPAN malgré l’énergie et il faut le dire le courage de l’équipe est selon moi un fiasco. Je le démontre plus haut en réfutant:

  • les lieux déterminés ( rocher Piccoli, arbres, prise de photos, etc..);
  • quelques données introduitent dans les calculs;
  • Le sérieux de la reconstitution et les conclusions qu’ils se permettent d’en faire découler;
  • la non prise en compte de la tâche noire qui est un élément très important (l’anomalie);
  • la reconstitution des trajectoires, notamment celle qui va dans le sens de leur hypothèse de départ et qui reste très incohérente.

Et je pense que c’est déjà pas mal ! Donc Mosieur Seray qui êtes prompte à affirmer à tord et à travers que vous et vos amis avez prouvé que se sont des jets de pigeons d’argile à une très courte distance…Et bien il me semble que la démonstration est faite ici que votre enquête peut être largement rejetée.

Vous pratiquez in fine également de la pseudo-science, votre « rapport » ne serait jamais passé au travers d’une quelconque revue scientifique. La preuve un simple quidam qui n’a pas tout compris a bien comprit que votre enquête doit être reléguée dasns les poubelles de l’ufologie. A vous maintenant de prouver le contraire !!

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