20240225-ANALYSE DRONES partie II

20240225-ANALYSE DRONES partie II

Afin de compléter une première analyse « plutôt succincte » je vous propose un point de ce qui se fait et se met en place à plus long terme niveau drones au sein des différentes puissances. La focale sera, vous vous en doutez, assez orientée vers les US. Non par préférence mais du fait de leur avance technologique. Car quoi qu’en disent certains « pseuptiques » les US dominent largement en matière de course aux drones. Il sera question dans ce billet de faire une synthèse de ce que l’on peut trouver sur les projets US mais également Chinois et Russes. Alors ce ne sera pas exhaustif sinon il faut un livre. les grandes lignes y seront abordées. Cela à mon humble niveau de compréhension.

INTRODUCTION

Il est souvent abordé dans les discussions sur les UAP, notamment depuis 2017 aux USA le fait que beaucoup d’UAP sont des ballons, des avions, des drones et autres… Ce qui selon moi ne fait aucun doute. Pour les cas les plus intriguant comme les cas des « tic-tac », certains envisagent des programmes secret Chinois, Russes et US. Notamment en parlant de matériels CH ou RU peut-être en rupture technologique ou encore en avance en terme de guerre électronique. En étudiant cela de plus prêt je suis sceptique sur l’assertion d’engins top secrets RU ou CH. Peut-être suis-je plus prompte à penser aux US mais ils déploieraient donc ces nouvelles capacités sur leurs propres « unités », ce qui est selon moi difficile à envisager.

De quoi s’agit il lorsque l’on parle de drones ? Beaucoup pensent à l’avènement d’un drone ultime surpassant les meilleurs avions de chasse en terme de performance, de vitesse, de camouflage et autre dingueries… Mais il n’en est rien. Le drone doit être considérés comme un robot, un agent autonome. Seul il est utile mais n’égalera jamais les capacités des avions de chasses. Avec les dernières avancées en intelligence artificielle le drone opéré en essaim devient un dispositif très étoffé, au delà de la charge mentale pour un homme. L’essaim de drones permet des attaques coordonnées bien plus dilatées, réactives et peut également s’adapter à la réaction des défenses ennemies.

Comme je l’explique dans mon premier billet sur les drones, il est clair que les USA sont en pointe à ce sujet et avec l’OTAN ont toujours eu pour effet majeur leur supériorité aérienne. En réaction la RU et la CH ont avec force développés leur défense aérienne et le déni d’accès en réponse à la puissance aérienne US. De fait les US en cas de conflit de Haute Intensité (HI) perdraient beaucoup d’avions, de pilotes et cela très rapidement. Les USA comme beaucoup de nations n’ont plus ce tropisme de l’avion de chasse ultra perfectionné qui au fil des évolutions à un coût qui augmente exponentiellement. le déni d’accès Chinois et Russes étant très développé les US veulent le détruire rapidement et sans trop de pertes (un penseur américains prétend d’ailleurs que ce n’est pas la solution). bref…

Selon la « loi d’Augustine » les coûts vont finir par être exorbitant [1] ainsi l’avènement des drones est sans conteste le « game changer » pour les US. Ils en sont depuis un moment déjà les leaders incontestables. Ils misent beaucoup sur ce système de systèmes pour faire masse et conserver leur suprématie militaire sans accroître les effectifs et les dépenses. Des capacités opérationnelles apparaissent tel que les essaims de munitions rôdeuses et de nombreux projets se concrétisent, se développent ou sont encore à l’état de projet (j’y reviendrais).

et la Chine, la Russie ou encore les autres ? vous allez me dire…

La grande tendance est au suivisme (RU, CH ou Inde) ou à la prolifération de munitions rôdeuses mais sans plus-valus de fonctionnement en essaim (Turquie, EAU, UKR, etc…).

Pour les US la finalité d’une mise en oeuvre d’essaim de drones est d’être « sur-additif », afin de dépasser largement dans ses effets ou ses bénéfices les gains résultants de la seule addition de drones. En développant et en utilisant le fonctionnement en essaim on dépasse l’utilisation des premières générations de drones à savoir « beaucoup de servants pour un seul drone ». Ainsi il y aura beaucoup de drones à l’efficacité accrue contrôlés par un seul servant, c’est une évolution, que dis-je un changement de paradigme. Bénéfice net : « c’est une solution pour les US aux problèmes de recrutement et une réelle piste de réduction des coûts » [2].

Pour terminer cette longue introduction, je vais finir de poser le contexte pour ensuite entrer dans un peu plus de détails concernant les drones US, RU ou encore CH mais également parler des contre mesures qui se développent également.

Quels sont les technologies nécessaires pour un essaim tel que le conçoivent les US ?

Il y a tout d’abord l’intelligence artificielle. Cela induit que l’essaim doit « percevoir-modéliser-planifier et enfin agir ». On peut, en schématisant, soit créer une architecture simple d’IA à base de go-no go ou une architecture plus complexe où il y a calculs des possibles avec le modèle de « kill chain » au travers du « F2T2EA« . Mais la collaboration homme machine reste le point clef pour créer un essaim de drones réellement » intelligent », sinon les modes d’actions primitifs resteront accessibles mais sans cette fameuse « sur-additivité ».

Les projets de développement de l’essaim intelligent et de l’IA ont permis la levées de verrous technologiques. Ce qui est à l’origine du développement rapide et des financements de l’autonomie collaborative.

Il y a trois types d’essaims:

  1. Essaim scripté: ce dernier suit un script préétablit c’est par exemple les essaims de drones lumineux ou sinon les salves de drones iraniens;
  2. Essaim téléopérés: Les vecteurs sont contrôlés à distance par un opérateur. Par exemple les attaques de ports de Crimée ou encore de vieux « chasseurs Chinois dronisés« 
  3. Essaim intelligent: c’est là que l’on parle d’autonomie collaborative ( collaboration entre agents et entre homme et agents). Ici rien n’existe encore de réellement opérationnel, les Us en pointe sur cela n’en sont qu’aux expérimentations.

Ce qui relie l’essaim:

  1. Le lien de navigation: avec le GPS (utilisé souvent par essaim artisanaux), également le sytème « mesh » ou en réseau maillé ou encore lien en reception de balises ou marquage de cibles (laser par opérateur au sol)
  2. Le lien vers le C2 – command and control – indispensable pour les « essaims télé-opéré » mais également pour les « essaims intelligents »;
  3. Le lien interne à l’essaim: forcément s’il y a autonomie collaborative… Avec également recourt à l’IA de l’essaim.

Nous pourrions penser que ces liens permettent une détection facile et rapide de ces essaims mais ces liens qui peuvent basculer de l’un à l’autre avec un ajout d’évasion de fréquences par exemple permettent à l’essaim de ne pas se faire intercepter longtemps avant l’arrivée sur sa cible ou son objectif.

Les vecteurs de l’essaim: Ce sont des vecteurs classiques, structures propulsées, à voile fixe ou multicoptères. Néanmoins sur un essaim intelligent il y aura une forte densité d’électronique embarquées et des moyens de communication très élaborés qui auront pour conséquence un besoin d’évacuer la chaleur (ouïes d’aération) et donc une signature thermique plus importante [3].

Pour l’instant les systèmes d’essaims utilisés sont les essaims scriptés et télé-opérés. Pour les essaims intelligents cela est plus compliqués.

Mise en oeuvre et performances

Sans surprise les USA sont très en avance sur ce sujet et cela avec 40 ans de recherche dont 20 ans d’intensification qui leur permettent d’atteindre aujourd’hui une réelle maturité technologique afin de disposer des briques nécessaires pour déployer massivement des systèmes sophistiqués à vocation offensive (en vue de défaire les systèmes RU et CH de déni d’accès).

Des programmes d’acquisition sont en cours, notamment au travers du Collaborative combat Aircraft (CCA) du Next Generation Air Dominance (NGAD). Mais les US se tournent vers la production de masse de drones qui sera bien plus efficace et à moindre coût que les avions toujours de plus en plus sophistiqués.

Bien souvent il est fait mention des observations d’UAP proche des côtes océaniques US et au contact des flottes de combat aéro-maritimes US. Et bien avec le temps que j’ai passé à chercher toutes ces informations je n’ai pas trouvé de technologies existantes qui peuvent par exemple expliquer le TIC TAC. les Essaims sont pour l’instant assez réduits et ne sont que télé-opérés ou scripté. les systèmes de systèmes intelligents avec des drones ou des nouveaux avions de combats plus sophistiqués n’existent pas encore. En bref ils ne sont qu’à l’état de projet. Alors il suffit d’imaginer où cela en était en 2004. Ainsi j’affirme d’ores et déjà que de véritables UCAV (Unmanned Combat Air Véhicule) aussi performants que les avions de chasse passés et actuels n’ont pas existé et n’existent pas.

LES PROGRAMMES AMÉRICAINS

Très ambitieux avec par exemple le programme de drone ravitailleur MQ-25 Stingray, l’US Navy est en pointe pour concrétiser les technologies d’autonomie collaboratives (AC). l’ensemble des porteurs et domaines de lutte sont concernés par cette évolution dont les premières capacités opérationnelles deviendront réalité dans quelques années, avec néanmoins pour les plus aboutis des avancées à plus long terme.

On peut constater quatre grandes familles de vecteurs aériens que les US veulent exploiter en AC:

  • 2 – Les armes collaboratives en réseau ou NCAWs, ce sont des missiles de croisière.
    • Ce sont eux qui actuellement semblent se développer le plus. les logiciels d’autonomie collaborative sont déjà développés avec le programme CODE, puis matérialisés avec le Golden Horde COLOSSEUM, ils disposent de grosses ressources financières;
    • Pour déployer ces essaims le projet Rapid Dragon permet un lancement rapide et massif.
    • Les AGM-158 LRASM et JASSM-ER ou encore l’ADM-160 MALD X formeront les premiers essaims de missile de croisière fonctionnant en AC;
    • Mais de nouveaux missiles pourraient rapidement arriver avec des mises à niveau logiciel rapide. les SiAW arme supersonique elles détruiront les sytèmes de défenses aériennes adverses quelqu’elles soient.
  • 3 – les vecteurs compacts, du drone tactique au drone de contact avec différentes finalités offensives et de détection ou guerre elec’:
    • Ils sont lancés depuis des tubes (au sol, dans avion ou HM) mais non ni la foudroyance, ni l’aspect « tout temps » de l’artillerie actuelle;
    • c’est les ALEs Air Launch Effect avec l’ALTIUS 600 et 700
    • Les vecteurs compacts peuvent être des vecteurs de guerre elec’, le projet NEMESIS en est le parfait exemple, j’y reviendrai plus tard;
  • 4 – Les RPAS déjà en dotation avec le RQ-9 ou MQ-1C qui passent de téléopéré à une autonomie collaborative en y ajoutant le « pod agile condor« . ils peuvent ainsi être plusieurs sous la supervision d’un seul opérateur.

Ces quatre familles donnent le principe de constitutions de la force drone US mais les autres pays « suiveurs » sont dans la même tendance, par exemple les européens avec le SCAF (système de combat aérien du futur). Les russes et les Chinois prennent le même chemin mais sont bien moins performants.

Guerre elec’

Je parlais du programme NEMESIS, ce programme consiste en:

Le document décrit des essaims de systèmes aériens sans pilote consommables qui « intègrent un traitement cognitif et coordonnent leurs actions via des réseaux de communication », ce qui signifie qu’ils peuvent partager des données en temps réel et fonctionner de manière semi-autonome pour brouiller les capteurs d’un adversaire, agir comme leurres ou les libérer, rassembler cibler les informations, détecter et cartographier les réseaux de défense aérienne.

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Le lancement de vagues de ces drones pourrait étendre les réseaux de capteurs des forces américaines, confondre ou obscurcir les défenses ennemies, fournir un réseau de communication résilient, coordonner et attribuer des cibles aux salves d’armes, et même « fournir des cibles aux armes hypersoniques qui ont un temps de tir très court ». vol », explique le journal.

En plus de fournir un soutien en matière de tir et de communication, le système NEMESIS était censé être capable de créer de fausses cibles viables qui « augmenteraient le nombre de cibles potentielles » qu’un adversaire devrait engager. Ces fausses cibles « imiteraient les émissions RF et les retours radar de plates-formes réelles » et incluraient des leurres infrarouges et « des concepts et des capacités pour simuler l’activité du réseau informatique des forces déployées ». Le système NEMESIS comprenait même des « leurres acoustiques haute fidélité » sous-marins qui peuvent générer « des cibles supplémentaires sur lesquelles l’ennemi peut enquêter ou attaquer », selon le livre blanc du CSBA. Ces leurres acoustiques pourraient inclure des émulateurs radio et simuler le bruit d’hélices ou d’autres systèmes de propulsion, ainsi que des équipements spécifiques sur les navires de surface et les sous-marins.

Le CSBA a déclaré que ces leurres pourraient augmenter la taille des forces ou la quantité de munitions avec lesquelles une force ennemie devrait répondre, rendant idéalement cet adversaire moins disposé à risquer une utilisation plus large de ses ressources. Cela signifie que ce système de guerre électronique peut non seulement perturber les tactiques d’un adversaire, mais aussi, dans une certaine mesure, dicter sa prise de décision sur le champ de bataille.

Ce programme n’a débuté qu’en 2015 à l’état de projet. Or dans le cas du NIMITZ en 2004 par exemple les fameuses traces radars évoquées par Voorhis qui passent de 80000 à 20000 pieds et qui restent un moment puis sont détectés par les touts derniers radars inclus dans le système AEGYS de la flotte NIMITZ, Voorhis dit cela:

« Une fois le recalibrage terminé et rétabli, les traces étaient en fait plus nettes et plus claires », explique Voorhis. « Parfois, ils se trouvaient à une altitude de 80 000 ou 60 000 pieds. D’autres fois, ils se trouvaient à environ 30 000 pieds, à une vitesse d’environ 100 nœuds. Leurs sections efficaces radar ne correspondaient à aucun avion connu ; ils étaient 100 pour cent rouges. Pas de cri, pas d’IFF (Identification Friend or Foe).

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Beaucoup ont avancés l’idée que les traces radars captées à ce moment là étaient en fait obtenue par des leurres mais au final en 2004 les systèmes de systèmes comme les drones du programme NEMESIS n’existaient pas !

Donc mon avis là-dessus est qu’en 2004 quoi que l’on cherche qui puisse expliquer l’incident du Nimitz je ne pense pas que cela se trouve dans les programmes de drones dont je fais un tour relativement correct ici… Alors peut être mais c’est à ceux qui affirment cela de prouver…

Mais ils diront que c’est les black programs et que c’est secret alors. Mais rasoir d’ockham entre black program et Véhicule Non-humain = explication par les « black programs ». Alors je veux bien mais affirmer qu’un pays possède des engins avec de telles performances demande tout autant de preuves extraordinaires que prouver que c’est non-humain. Néanmoins je suspend mon jugement là-dessus.

En plus certains vont affirmer que c’est Chinois ou Russes… Encore plus bancales comme explications…

LES PROGRAMMES RUSSES et CHINOIS

Comme évoqué au début ils ne font que suivre la tendance des USA, il est très peu probable qu’ils ai développés des briques technologiques plus avancées. Sachant que les avancées US au delà des vecteurs sont surtout des avancées de « logiciels » donc des avancées dans le domaine « electronique ou electromagnétique » .

Le pendant des « loyal wingmen » en russie est le GROM, en Chine le FH-97A ou en Inde le CATS Warrior avec le modèle hypersonique Chinois le MD-22

En plus élaboré il y a le SKAT russe, le Dark sword Chinois, l’Inde en dispose aussi. Il y a quelques autres modèles mais vous l’aurez comprit se sont des copies des drones US. en Remote carrier les Russes ont également le Molniya qui ressemble toujours à ceux des US. Bref

Les Russes et les Chinois développent également tout ce qui est essaims. La marine RU par exemple qui développe des capacités d’échanges de données entre le drone tactique Forpost et les avions de patrouilles maritime Tu-142 Bear avec les S70 Okhotnick qui auront les mêmes capacités.

Je ne développe pas plus les technologies de ces pays car je le répète c’est loin d’être aussi avancé que les US jusqu’à preuve du contraire. Par miracle eux aussi peuvent créer le « cygne noir » technologique… mais bon j’ai du mal à y croire.

Les problématiques encore prégnantes de ces systèmes

ET bien oui il y a toujours des problèmes dans les développements de ce genre de systèmes, sans entrer dans les détails, je vais faire une liste de ces derniers, qui sont tout de même important:

  • le sujet de la récupération de ces vecteurs, notamment les vecteurs compacts évoqués plus haut;
  • Ils sont plus lents que les avions pilotés;
  • ils sont soumis aux conditions climatiques parfois rudes en mer;
  • tributaire du traitement embarqués lourd et énergivore et qui doit maintenir la liaison;
  • même s’ils seront une plus-valu les drones en essaims ne seront qu’une extension des systèmes pilotés existants.
  • capacités à opérer de nuit seuls.

De même de par ces problématiques imaginer que les Russes ou Chinois utiliseraient leur matos de pointe au-dessus des installations militaires US avec le risque important de perdre ce matériel et le donner ainsi à l’étude US, c’est juste une blague. Alors les ballons je veux bien. mais leurs meilleurs drones…

Le projet US NEMESIS souffre des mêmes types de contraintes à savoir disposer de vecteurs résistants aux conditions climatiques, en particulier le vent tout en offrant une mise en oeuvre facile , une récupération simple et une régénération fluide, afin de continuer à leurrer jusqu’à l’atteinte de l’objectif.

Vous l’aurez compris les mises en oeuvre de ces systèmes ne sont pas évidentes non plus encore maintenant, alors en 2004…

CONCLUSION

Je n’ai pas exposé dans le détail toutes mes recherches car se serait bien trop long, j’ai essayé d’aller à l’essentiel afin de présenter l’état de l’art. Ce sujet peut dans les milieux ufologiques facilement entrer dans le domaine des fantasmes de l’avancée technologique « secrète » qui pourrait expliquer les cas les plus solides comme l’incident du NIMITZ, ou le cas du RB-47 ou encore le cas de Benwaters-lakenheath. Ce sont les pseuptiques qui en général à court d’idée évoque ces sujets.

Bien sûr face à cette avancée en la matière les technologies de détections, de brouillages et de destructions des drones ou essaims se développent à vitesse grand V. Les US, les RU et les CH sont bien dans la course avec toujours une avance chez les ricains en terme de micro-ondes pulsées et autres dingueries lazer. Pour les US entre autres il y a THOR, les Chinois ne sont pas en reste avec leur complexe militaro-industriel , les Russes galèrent sur le front Ukrainien mais ils développent aussi des lasers.

Ne vous y trompez pas, ce que je décrit dans cet article est bien le futur de la guerre moderne. La guerre de Haute Intensité se jouera dès les premiers instants. Les destructions des points vitaux devront être massives, coordonnées et réussies. Cette technologie que les Américains développent en tête leur permettra d’assurer leur hégémonie.

Je ne dis pas qu’il y a ou qu’il n’y a pas de technologie secrète plus en avance mais franchement cela signifierai que des black programs en dehors de tout contrôle existent. Par définition ils sont secrets donc je n’en sait rien mais cela m’étonnerai quand même fortement puis cela entre selon moi dans les théories du complot du gouvernement secret bla bla bla…

Aussi je vous conseille de bien regarder l’ensemble des liens que je donne dans ce billet et notamment les images de l’ensemble des systèmes et vecteurs. Vous ne pourrez que constater qu’ils se ressemblent tous du plus ancien au plus récent ils gardent les mêmes caractéristiques. je suis convaincu que les pilotes le savent et savent donc les reconnaître. Ainsi quand Frevor décrit ce qu’il voit en 2004 je ne peux me résoudre à y voir un prototype de drone secret. Je connais assez bien le cas du NIMITZ mais je vais m’y re-pencher à fond et présenter mon analyse sur ce que les pseudo-sceptiques en disent afin de mettre ce cas sous le tapis.

Le pire étant que les caractéristiques présentées en 2004 et depuis 2017 ressemblent décidément « beaucoup » à celles déjà présentées en 1952:

Marshall Chadwell, CIA’s assistant director, scientific intelligence, 1952

Notes:

[1] Cela peut aller dans le sens où les hypothèses d’engins top secrets US aux performances folles ne sont pas pertinentes. Mais de toute façon vu que c’est top secret… Ben on en sait rien. Mais contextualisé avec cette loi et la politique US en terme d’évolution du combat, le doute voir la réfutation sur de possibles ruptures technologiques US est largement permit;

[2] Affirmation de Peter W. Stinger qui fait autorité sur tout ce qui est guerre des drones;

[3] On voit bien toujours ici que plus les drones sont sophistiqués plus ils auront de contraintes de refroidissement, donc de présence de dans leur structure de marqueurs particuliers (ouïes). ils gardent également les mêmes caractéristiques (ailes, rotors,etc…). Ainsi postuler de « nouveaux drones » pour expliquer ce qu’à pu voir Frevor reste de mon point de vue difficile à avaler;

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