« le 10 janvier 1697, un explorateur et capitaine néerlandais appelé Willem de aVlamingh a vu quelque chose d’impensable. Le capitaine Vlamingh et son équipage exploraient la côte ouest de l’Australie en bateau et, sur un coup de tête, ont décidé de remonter l’une des rivières. Sur le pont, Vlamingh a jeté un coup d’œil vers la rivière en contrebas. un seul cygne noir le regardait. pour le cygne noir, ce moment était comme les autres. pour Vlamingh, ce fut une révélation.
vous voyez, avant ce moment, tout le monde dans l’ancien monde savait que tous les cygnes étaient blancs. c’était une évidence confirmée par l’expérience quotidienne. pourtant, il y avait là un cygne noir. c’était indéniable. Soudain, Vlamingh comprit. son expérience limitée en tant qu’Européen l’a amené à supposer que tous les cygnes sont blancs, car c’est tout ce qu’il avait jamais vu. ce modèle était désormais brisé, pour toujours. il n’avait pas le choix, il devait remplacer ce qu’il pensait savoir par un meilleur modèle, une perspective plus large.
il ne s’agit pas de cygnes, mais de quelque chose de bien plus grand. il illustre comment nous apprenons des choses sur le monde qui nous entoure grâce aux connaissances et la méthode scientifique.
Le fait est qu’un modèle de notre monde construit sur des siècles de données empiriques peut être brisé par une seule observation. il suffit d’un cygne noir. en science, les cygnes noirs sont appelés anomalies ; des résultats qui vont à l’encontre de la tendance définie par la majorité des données. ils sont la valeur aberrante qui refuse de se conformer. ou, plus formellement, une anomalie est une différence statistiquement significative entre une prédiction théorique et un résultat observé.
Les anomalies ont joué et continuent de jouer un rôle décisif dans la structure des révolutions scientifiques. «
Daniel COUMBE
« Alors que nous retournions vers notre point CAP, à environ 60 miles à l’est, le contrôleur aérien nous a fait savoir que l’objet était réapparu sur le radar Aegis SPY 1 de Princeton à notre point CAP. Cet objet Tic Tac venait de parcourir 60 miles en très peu de temps (moins d’une minute), était de loin supérieur en performances à mon tout nouveau F/A-18F et ne fonctionnait avec aucun des principes aérodynamiques connus auxquels nous nous attendons pour les objets qui volent dans notre atmosphère. »
David Fravor
« le phénomène ovni global, phénomène essentiellement social, peut s’analyser schématiquement en au moins deux ensembles d’observations, l’un dont les causes sont connues (méprises certaines ou probables etc.) et l’autre dont les causes après examen minutieux restent à déterminer. Ils forment respectivement la périphérie et le cœur du problème, avec tous les intermédiaires possibles. C’est une première indication qui invite à poursuivre »
Jean-Pierre ROSPARS à lire ICI
« Le principe de simplicité, quelle que soit sa version, ne contribue pas à la sélection des théories. Au-delà des cas triviaux, le terme « simplicité » reste un terme subjectif. Ce qui est compatible avec la vision du monde préexistante de quelqu’un sera considéré comme simple, clair, logique et évident, alors que ce qui contredit cette vision du monde sera rapidement rejeté comme une explication inutilement complexe et une hypothèse supplémentaire insensée. Ainsi, le principe de simplicité devient un miroir du préjugé, et, pire encore, un miroir déformant, puisque cette origine est camouflée »
« Vers l’infini et au delà »
buzz l’éclair.